Le système hospitalier allemand, comme celui de ses voisins, est sous-financé. Dans les négociations collectives, les syndicats comptent sur l’activation de la base afin de peser plus. Le journal allemand Junge Welt s’est entretenu avec Dana Lützkendorf, infirmière à l’unité de soins intensifs Covid-19 de l’hôpital de la Charité de Berlin. Elle est présidente du Conseil national de la Santé de Ver.di, deuxième plus gros syndicat du pays.