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Les patrons et le gouvernement en Belgique disent qu’ils ne peuvent pas trop augmenter les salaires, « pour ne pas aller plus vite que les voisins ». Or, l’OCDE annonce + 4,7 % en moyenne chez les voisins. Et les métallos allemands demandent même 5,5 %.
Les CEO de la SNCB, Jo Cornu, et du gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire Infrabel, Luc Lallemand, ont été auditionnés ce mercredi matin à la Chambre sur le nouveau plan de transport ferroviaire. L’occasion pour le PTB de dénoncer ce plan, et de rappeler son opposition aux mesures d’austérité prises par le gouvernement qui auront un grave impact sur le service public et la ponctualité.
Dans les deux années à venir, les salaires des pays voisins vont augmenter de 4,7%. En Belgique, avec le saut d'index et les limitations salariales imposées par les organisations patronales, ceux-ci vont progresser de moins de 0.6%. La politique actuelle risque de plonger la Belgique dans une logique de concurrence salariale déloyale vis-à-vis des pays voisins. Explications.
La Belgique a-t-elle offert des aides d’État illégales à des multinationales ? La Commission européenne se pose des questions sur une série de rulings acceptés par l’administration fiscale belge. Au même moment, certains plaident pour une nouvelle amnistie fiscale pour les grands fraudeurs. « Plutôt que de lutter contre la fraude, ce gouvernement semble vouloir la favoriser », constate le député fédéral Marco Van Hees, également spécialiste fiscal du PTB.
De plus en plus de spécialistes refusent de soigner un patient s’il ne prend pas une chambre à un lit, dénoncent les compagnies d’assurances. En effet, dans une chambre à un lit, les médecins peuvent facturer jusqu'à 500 % de suppléments d’honoraires. Ces suppléments sont justifiés par le syndicat des médecins. Pour le professeur d’économie de la santé à l’Université de Gand Lieven Annemans, ces suppléments faramineux doivent tout simplement être supprimés. Il a raison ; voici pourquoi.
Le 29 janvier, les patrons ont fait une ultime proposition pour un accord à propos de la marge salariale et de la répartition de l’enveloppe bien-être, lors de la concertation sociale dans le groupe des 10. Le projet d’accord a ensuite été présenté au gouvernement le 30 janvier, qui se dit prêt à l'appliquer.
Le coup de gueule de Charlie Le Paige, président de Comac, le mouvement de jeunes du PTB, à propos de la récente enquête Le Soir-Solidaris-RTBF qui confirme à la fois les craintes des jeunes pour l'avenir (6 sur 10 sont pessimistes).
Le journal Le Soir a rencontré Edouard Martin, l'ancien leader de la CFDT de Arcelor Floranges, aujourd'hui député européen pour le PS français et Frédéric Gillot, ancien délégué syndical à ArcelorMittal à Liège, aujourd'hui député wallon pour le PTB. L'interview de ces deux ex-syndicalistes réalisée par Philippe Bodeux et Lorraine Khil a été publiée le 28 janvier 2015.
Le ministre de l’Emploi Kris Peeters a annoncé hier que le gouvernement allait déposer « asap » (as soon as possible, c’est-à-dire le plus vite possible) un projet de loi permettant de créer une base légale au saut d’index. Le ministre a déclaré cela… 20 minutes avant la reprise des négociations entre syndicats et patronat sur la question de l’évolution des salaires. Plus que jamais, le gouvernement a choisi son camp.
Le 13 janvier, les syndicats décidaient de donner une chance à la concertation sociale et suspendaient provisoirement de nouvelles actions. Après diverses négociations du groupe des 10 – qui comprend les dirigeants des organisations syndicales et patronales –, on est encore bien loin d’un accord sur une éventuelle marge salariale pour 2015-2016. Et le relèvement de l’âge de la pension à 67 ans, le maintien et la préservation des services publics et la mise à contribution des grosses fortunes n’ont même pas encore été abordés. Ces trois points constituent pourtant, outre la suppression du saut d’index et la libre négociation salariale, l’enjeu de la résistance sociale.

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