Lors de la grève de lundi prochain, bien des regards seront tournés vers Anvers. Et plus précisément sur les dockers. Après l’épilogue violent de la manifestation du 6 novembre à Bruxelles, l’idée s’est en effet installée qu’avec les gars du port, on est toujours certain qu’il y aura du chahut. C’est regrettable, estime Ivan Heyligen, un docker. Nous discutons avec lui du boulot au port, des risques du métier et de ce qui, aujourd’hui, met tellement les dockers en colère.