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De plus en plus de spécialistes refusent de soigner un patient s’il ne prend pas une chambre à un lit, dénoncent les compagnies d’assurances. En effet, dans une chambre à un lit, les médecins peuvent facturer jusqu'à 500 % de suppléments d’honoraires. Ces suppléments sont justifiés par le syndicat des médecins. Pour le professeur d’économie de la santé à l’Université de Gand Lieven Annemans, ces suppléments faramineux doivent tout simplement être supprimés. Il a raison ; voici pourquoi.
Le 29 janvier, les patrons ont fait une ultime proposition pour un accord à propos de la marge salariale et de la répartition de l’enveloppe bien-être, lors de la concertation sociale dans le groupe des 10. Le projet d’accord a ensuite été présenté au gouvernement le 30 janvier, qui se dit prêt à l'appliquer.
Le coup de gueule de Charlie Le Paige, président de Comac, le mouvement de jeunes du PTB, à propos de la récente enquête Le Soir-Solidaris-RTBF qui confirme à la fois les craintes des jeunes pour l'avenir (6 sur 10 sont pessimistes).
Le journal Le Soir a rencontré Edouard Martin, l'ancien leader de la CFDT de Arcelor Floranges, aujourd'hui député européen pour le PS français et Frédéric Gillot, ancien délégué syndical à ArcelorMittal à Liège, aujourd'hui député wallon pour le PTB. L'interview de ces deux ex-syndicalistes réalisée par Philippe Bodeux et Lorraine Khil a été publiée le 28 janvier 2015.
Le ministre de l’Emploi Kris Peeters a annoncé hier que le gouvernement allait déposer « asap » (as soon as possible, c’est-à-dire le plus vite possible) un projet de loi permettant de créer une base légale au saut d’index. Le ministre a déclaré cela… 20 minutes avant la reprise des négociations entre syndicats et patronat sur la question de l’évolution des salaires. Plus que jamais, le gouvernement a choisi son camp.
Le 13 janvier, les syndicats décidaient de donner une chance à la concertation sociale et suspendaient provisoirement de nouvelles actions. Après diverses négociations du groupe des 10 – qui comprend les dirigeants des organisations syndicales et patronales –, on est encore bien loin d’un accord sur une éventuelle marge salariale pour 2015-2016. Et le relèvement de l’âge de la pension à 67 ans, le maintien et la préservation des services publics et la mise à contribution des grosses fortunes n’ont même pas encore été abordés. Ces trois points constituent pourtant, outre la suppression du saut d’index et la libre négociation salariale, l’enjeu de la résistance sociale.
Sur le plan politique, la Grèce d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier. Et c’est là une très bonne chose. Cela signifie en effet que le débat va pouvoir reprendre et que la pensée unique ne pèsera plus sur l’Europe telle une couverture de plomb, écrit Peter Mertens. Mais cela ne sera pas facile, il nous faut donc espérer que la population reste mobilisée.
Le PTB félicite Syriza pour son éclatante victoire électorale en Grèce. « En Grèce, après 40 ans de clientélisme de la Nouvelle Démocratie et du PASOK, et pour la première fois depuis 1974, c’est un autre parti qui a gagné les élections, déclare Peter Mertens, le président du PTB. Six ans après l’éclatement de la crise et après quatre années de mémorandums injustes de la Troïka, les Grecs ont tourné le dos à la politique d’austérité. Aujourd’hui, c’est un vent nouveau qui se lève en Grèce pour toute l’Europe ; espérons qu’il touche et inspire de plus en plus de gens sur notre continent. »
A en croire les sondages, le peuple grec votera en masse contre la politique d’austérité européenne ce dimanche 25 janvier. Le peuple en a assez. Syriza, parti de gauche, dirigé par Alexis Tsipras, deviendrait le plus grand parti. La Troïka suit trois stratégies contre la démocratique grecque.
Alexis Tsipras, la tête de liste du parti Syriza pour les élections grecques de ce dimanche 25 janvier, veut mettre fin aux « tragédies sociales comme la politique d’économies et l’autoritarisme ». Durant son discours au début de la campagne électorale, il a promis de refaire de la Grèce « un pays debout ».

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