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Ce lundi matin, nous avons fait le tour des piquets autour de l’aéroport de Zaventem. Et il y en avait beaucoup… Partout, c’est l’obligation de travailler plus longtemps qui suscite le plus de colère. « La flexibilité ajoutée à un métier lourd, ça veut dire travailler jusqu’à ce qu’on finisse par dépendre de la mutuelle. »
Zonings bloqués, centres commerciaux fermés, écoles à l’arrêt, étudiants solidaires des grévistes... Dans le Brabant-wallon, la grève a été très bien suivie ce lundi 8 décembre. La combativité était claire aux piquets, et au grand rassemblement syndical qui a eu lieu au centre de Wavre, au cœur même de la ville du Premier ministre Charles Michel.

Samedi 29 novembre, une délégation du PTB et de Comac était invitée, avec des membres d’AKEL (Parti progressiste des travailleurs, Chypre) et du Parti communiste portugais, des sections locales du Parti communiste français (PCF) Calais et Grenay, dans le Nord de la France. Thématique de la rencontre : immigration et désindustrialisation. Compte-rendu.

Ce lundi 8 décembre était jour de grève tournante, pour le troisième lundi de suite. Cette fois, c’est au tour des Brabants et, donc, de Bruxelles. Retour sur une grève qui a paralysé la capitale, mais pas ses travailleurs.
« Après les 120 000 du 6 novembre, ce troisième lundi de grève est l’expression démocratique d’un mouvement d’opposition profond, national et interprofessionnel contre le gouvernement Michel - De Wever. Ce mouvement prend de l’ampleur au fur à mesure des semaines et s’enracine dans de plus en plus de couches de la société. Aujourd’hui, le centre du pays est quasiment paralysé et la détermination est bien présente pour gagner le bras de fer contre le gouvernement », commentait ce matin Peter Mertens, le président du PTB, en visite aux piquets de grève à l’aéroport national, à la RTBF -VRT, à la SNCB et à Audi.

Plus de 150 militants du Parti du Travail de Belgique (PTB) sont allés soutenir les travailleurs et délégués à plus de 200 piquets d'entreprises, administrations, écoles et nombreuses autres petites et moyennes entreprises en grève aujourd'hui en Région Bruxelles-Capitale. Ils étaient accompagnés de Peter Mertens, président du PTB, Raoul Hedebouw, député fédéral du PTB et les députés régionaux bruxellois Michael Verbauwhede, Mathilde El Bakri, Youssef Handichi et Claire Geraets.

« Dans le Brabant flamand, cette grève provinciale est également un succès, déclare Sander Vandecapelle, président du PTB Brabant flamand. A 7 heures ce matin, plus de 300 entreprises de la province étaient déjà en grève. Aux piquets, on est frappé de la grande détermination des grévistes à poursuivre l’action jusqu’à ce que les plans du gouvernement soient retirés de la table.

Musique, chapiteau, pains-saucisses, calicots. Bienvenue à l'atelier TGV de Forest, bloqué pour l'occasion par les travailleurs de BM&S. La grève tournante fait escale dans le Brabant, ce lundi 8 décembre. Et ce dimanche soir déjà. La nuit du 8 décembre, journée d'action syndicale à Bruxelles, les travailleurs de BM&S font la fête. Et la grève.

Ils sont les auteurs d’un best-seller en France, La violence des riches. Nous les avons rencontrés dans le train qui les amène de Bruxelles à Liège. Depuis 30 ans, ce couple de sociologues, aujourd’hui à la retraite, étudie la grande bourgeoisie, les fortunes. Pour eux, le fait que les riches sont de plus en plus riches n’a rien de naturel, c’est la stratégie violente d’une classe, « mobilisée pour la défense de ses intérêts, quitte à mettre en péril les autres classes, voire la planète entière ». Entretien avec Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon.

Un gouvernement de droite, une crise économique, un plan d’austérité drastique qui touche aux pensions, aux chômeurs, aux services publics, qui épargne les grandes fortunes et les grandes entreprises... Une réponse combative des travailleurs, avec une grève générale qui s’engage. Toute ressemblance avec des événements actuels n’est pas purement fortuite : il y a 54 ans, la « Grève du siècle » ébranlait la Belgique. 

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