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Katja Berthold et Jan Ceulemans sont tous les deux syndicalistes. Si l’une est Allemande et l’autre Belge, ils ont de nombreuses luttes en commun. Dont l’antifascisme. Avant qu’ils ne se retrouvent à ManiFiesta, nous les avons réunis le temps d’une interview.

Le parti de gauche allemand Die Linke est en plein renouveau. Il séduit la jeunesse. Il veut aussi réserver une place à la classe travailleuse dans ses organes dirigeants. Dans un climat de droitisation, si pas d’extrême droitisation, et de militarisation de l’économie et de la société, Die Linke résiste. Et riposte. Rencontre avec sa jeune co-présidente, Inès Schwerdtner.

Le dirigeant syndical Alex Gordon est un touche-à-tout hyper actif : il est militant au syndicat des transports RMT – dont il a été président jusqu’en janvier 2025, président de la Marx Memorial Library à Londres, et membre des comités politique et exécutif du Parti communiste de Grande-Bretagne (CPB). Même quand nous parvenons enfin à l’interviewer, il ne semble pas s’arrêter. Un working class hero que nous serons ravis d’accueillir une nouvelle fois à ManiFiesta en septembre.

Alors que le gouvernement Arizona intensifie son offensive contre nos services publics, la résistance s’organise. Pour comprendre les enjeux cruciaux de cette bataille politique mais aussi idéologique, nous avons rencontré Laurent Pirnay, vice-président de la CGSP (Centrale générale des services publics, FGTB), qui décrypte les attaques brutales contre les pensions, le statut des fonctionnaires, et la logique de privatisation.

Sur l’année 2026, le gouvernement Arizona veut exclure du droit aux allocations de chômage près de 180 000 demandeurs d’emploi. Et ce n’est que la première vague. Cette attaque massive va toucher la majorité de la classe travailleuse. Elle vise au final à faire baisser les salaires. Nous avons rencontré deux experts afin d’y voir plus clair.

Alors que la vague néolibérale déferle sur l’Inde, semant la misère et la division, un espoir résiste au sud : le Kerala. Gouverné par le Front démocratique de gauche, dont le Parti communiste indien CPI(M) est un des moteurs, cet État démontre qu’une autre voie, basée sur la solidarité, la coopération et la justice sociale, est possible.

Kim De Witte est membre de la direction journalière du PTB et responsable Organisation du parti. Il est l’un des grands spécialistes des pensions dans notre pays et député à la Chambre depuis 2024. Il aime voyager et faire des randonnées dans la nature avec son épouse Aurélie et leurs deux fils, Sacha et Liam. Nous vous invitons à faire sa connaissance.

Cinéaste, militant, ministre de la Culture, producteur… Lʼordre importe peu. Raoul Peck est tout cela. Après des films sur Patrice Lumumba, le racisme, Karl Marx, la situation en Haïti et bien dʼautres choses encore, le réalisateur né à Port-au-Prince sort « Ernest Cole, lost and found », la vie dʼun photographe sud-africain qui a mis en lumière les crimes du régime dʼapartheid de son pays. Rencontre.

Chaque année, la Confédération syndicale internationale (CSI) calcule « l’Indice CSI des droits dans le monde » pour évaluer l’état des droits de la classe travailleuse à travers le globe. Cette année 2025 marque une aggravation profonde. Mais, outre un sombre constat factuel, la CSI donne les outils pour améliorer les choses. « Plus le mouvement syndical sera solide et vaste, plus nous réussirons à inverser la tendance – pour une démocratie garante d’un avenir plus juste et plus durable pour tous », rassure son président, le Belge Luc Triangle.

Le PTB compte plus de 25 000 membres. Et pendant que vous lisez ces lignes, ce nombre continue d’augmenter. Beaucoup de ces membres sont également actifs dans un groupe de base dans leur ville, commune, entreprise... Ces groupes de base sont un maillon indispensable au fonctionnement du parti. Pourquoi sont-ils si essentiels, et que font-ils concrètement ? Nous avons posé la question à quatre responsables de groupe enthousiastes.

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