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Les 6 et 9 août 1945, à la fin de la Seconde guerre mondiale, les États-Unis bombardent les villes japonaises de Hiroshima puis de Nagasaki. Quelques jours plus tard, le Japon capitule. Ce bombardement est un signe avant-coureur de la guerre froide. En effet, les États-Unis veulent montrer à l’Union soviétique qu’ils disposent d’armes nucléaires et qu’ils n’ont pas peur de les utiliser. 80 ans plus tard, alors que les dirigeants occidentaux augmentent drastiquement leurs budgets militaires, le risque d’un affrontement nucléaire vit toujours.

Le mouvement international pour la paix était massivement présent le 22 juin à La Haye, où le sommet de l’Otan s’est déroulé quelques jours plus tard. Ansje Vanbeselaere, militante du mouvement de solidarité internationale Intal, était présente.

La décision de Donald Trump d’imposer des droits de douane gigantesques à certains pays n’est pas une crise de folie du président américain. C’est l’expression brutale des contradictions internes d’un système en crise. Et qui en paie le prix ? La classe travailleuse dans le monde, y compris américaine… Décryptage.

Des semaines de six jours et une fiscalité qui ne touche pas aux grosses fortunes. Au Brésil, la classe travailleuse a décidé d’agir sur ces deux points. Avec un outil puissant : le « plébiscite populaire ». Explications d’Igor Felippe Santos, du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) et membre de l’équipe de coordination nationale de ce referendum massif utilisé pour mettre la population en mouvement autour de revendications populaires.

À Gaza, les structures de santé, piliers de la survie d’une population assiégée, sont des cibles stratégiques de l’armée israélienne. Le dernier hôpital du nord de la ville, Al-Awda, est tombé sous les bombes fin mai. Depuis 20 ans, l’association belge Viva Salud est partenaire de cette organisme vital pour le peuple palestinien. Rencontre avec Fanny Polet, sa directrice.

Dans son brillant ouvrage What is anti-racism? And why it means Anti-capitalism? (Qu’est-ce que l’antiracisme ? Et pourquoi signifie-t-il anti-capitalisme ?), Arun Kundnani raconte l’histoire de deux types d’antiracisme : l’antiracisme libéral et l’antiracisme radical. Le premier se concentre sur le changement de la pensée et du comportement individuels, le second sur les structures économiques et politiques. Kundnani sera présent à ManiFiesta en septembre à Ostende.

Le rappeur Youssoupha sera enfin sur la scène de Manifiesta ! Après la participation de Médine et celle de Kery James, il est le 3ème membre de « la Ligue » à nous faire l’honneur de participer au festival de la solidarité. Un pied en Afrique, un pied en France, il est l’un des seuls rappeurs à allier succès populaire et engagement politique depuis deux décennies, à contre-courant des clichés sur le rap.

Katja Berthold et Jan Ceulemans sont tous les deux syndicalistes. Si l’une est Allemande et l’autre Belge, ils ont de nombreuses luttes en commun. Dont l’antifascisme. Avant qu’ils ne se retrouvent à ManiFiesta, nous les avons réunis le temps d’une interview.

Le parti de gauche allemand Die Linke est en plein renouveau. Il séduit la jeunesse. Il veut aussi réserver une place à la classe travailleuse dans ses organes dirigeants. Dans un climat de droitisation, si pas d’extrême droitisation, et de militarisation de l’économie et de la société, Die Linke résiste. Et riposte. Rencontre avec sa jeune co-présidente, Inès Schwerdtner.

Le dirigeant syndical Alex Gordon est un touche-à-tout hyper actif : il est militant au syndicat des transports RMT – dont il a été président jusqu’en janvier 2025, président de la Marx Memorial Library à Londres, et membre des comités politique et exécutif du Parti communiste de Grande-Bretagne (CPB). Même quand nous parvenons enfin à l’interviewer, il ne semble pas s’arrêter. Un working class hero que nous serons ravis d’accueillir une nouvelle fois à ManiFiesta en septembre.

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